mardi 29 janvier 2008

MON PROJET POLITIQUE



Pour la prochaine élection présidentielle, que le président de la République respecte l’échéance de 2011, ou, comme à l’accoutumée, anticipe le scrutin, et l’organise en 2008, 2009 ou 2010, cela ne revêt aucune importance pour nous, nous sommes d’ores et déjà candidat sous le thème de la rupture, et de la refondation profonde et totale du Cameroun. Tous les maux dont pâtit notre pays, à ce jour, tirent leur origine du départ calamiteux que celui-ci a pris, en 1960, à la suite de la défaite du mouvement nationaliste dans son combat pour l’indépendance nationale. Sans toutefois vouloir faire tourner la roue de l’histoire à l’envers et remonter le temps, il importe, néanmoins, de repenser, de fond en comble le Cameroun, de remettre tout à plat, de le reconcevoir, pour rebâtir notre pays, sur des bases à la fois nouvelles et patriotiques. Il importe de rompre, résolument, et au plus vite, avec la somnolence et l’errance actuelles.

Notre action devra ainsi porter sur quatre points :

1/- Refonte totale des institutions camerounaises, avec l’adoption d’une nouvelle constitution élaborée par une assemblée constituante et soumise à un référendum populaire ;

2/- Relance de l’économie nationale et résorption du chômage par :
A- l’arrêt total des privatisations et retour de l’Etat comme acteur économique ; renationalisation de la Sonel, de la Snec, de la Camrail, de la CDC, etc, et gestion, désormais, telles des entreprises privées, avec un personnel ne provenant plus de la fonction publique (plus d’administrateurs civils à la tête de sociétés d’Etat) et recruté sur la base d’une formation et d’une expertise prouvée et concurrentielle. ;
B- la création de nouvelles sociétés d’Etat gérées selon les critères énoncés ci-dessus ;
C- la création, à travers la bourse des valeurs de Douala, de nouvelles sociétés à capitaux populaires, sous la forme d’une auto-gestion nationale s’inspirant du succès sans précédant et inattendu des coopératives d’épargne et d’investissements, au Cameroun ;

3/- Création d’une Caisse de Sécurité sociale et de Retraite Générale, englobant toute la population, les paysans, les commerçants – gros comme petits – les petits métiers (chauffeurs de taxis, de cars, bayam sellam, vendeurs à la sauvette, pousseurs, etc) les artistes et les sportifs ;

4/- Lancement d’un grand programme culturel et sportif, par la construction de Palais de la Culture et de complexes sportifs, à travers le territoire national.

Ce programme, naturellement, nous le compléterons et l’enrichirons, considérablement, au moment de l’ouverture, officielle, de la campagne électorale. D’ores et déjà, toutefois, nous le considérons comme un programme de « ralliement », en vue d’un Cameroun qui se réveille, après la longue et opaque nuit du Renouveau de Paul Biya qui dure depuis 1982, en prolongement à celle de l’obscurantisme et de la dictature qui s’était abattue sur notre pays et notre peuple au lendemain de la mort de Ruben Um Nyobè, le 13 septembre 1958.


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